Le château de Nijō
se trouve à Kyoto. C'est Tokugawa
Ieyasu qui le fit construire en 1603. Il se constitue
de deux cercles concentriques de fortifications, des palais Ni no Maru et Honmaru, de divers bâtiments de soutien et de plusieurs jardins.
Il couvre une surface totale de 275 000 m2
dont environ 8 000 m2 de
constructions
Fortifications
Le château
de Nijō est constitué de deux anneaux
de fortifications, le plus petit étant inséré dans le plus grand. Ils sont tous
deux constitués d'une muraille entourée d'une large douve. Les pavillons du Ni no Maru sont également entourés d'un
mur simple et relativement bas. La muraille extérieure est percée de trois
portes (nord, est et ouest) tandis que la fortification intérieure n'en a que
deux (est et ouest). On trouve dans le coin sud-ouest les fondations d'une pagode à cinq
étages (Goju no Tō) qui a été
détruite par un incendie en 1750. Les murs intérieurs protègent le palais Honmaru et son jardin. Entre les deux
fortifications sont le palais Ni no Maru,
les cuisines, la salle des gardes et plusieurs jardins.
La porte principale du Ninomaru
Vue générale de Nijō-jō, palais Ninomaru à gauche et palais Honmaru à droite
Les 3 300 m2
du palais Ni no Maru sont construits
presque exclusivement en bois de cyprès. L'intérieur du palais est décoré de
peintures murales dorées représentant des pins ou des tigres, dans le but
d'impressionner les visiteurs. De somptueux panneaux sculptés y sont également
disposés. Les shoguns cherchaient à
montrer ainsi leur richesse et leur puissance. Les peintures murales sont des
réalisations de l'école Kanō,
dont beaucoup ont été réalisées pour décorer le château de Fushimi et transportées ici
après son démantèlement en 1623 : il est encore difficile, faute d'archives,
d'identifier précisément certains de leurs auteurs.
Ce palais
donne un parfait exemple de l'importance de l'architecture dans les rapports
sociaux. Les visiteurs de bas rangs sont reçus dans les premières pièces du
palais moins richement décorées, vers la sortie, tandis que les visiteurs
importants sont reçus dans les pièces intérieures. Les portes coulissantes
permettant l'arrivée des gardes dans les pièces ne sont pas dissimulées, dans
le but d'intimider les visiteurs.
À l'arrière
du bâtiment, le palais abrite les appartements privés du shogun, où seules les femmes pouvaient pénétrer.
Une des
caractéristiques du château de Nijô
est le « plancher rossignol »
qui recouvre les couloirs. Il est construit de telle sorte que le moindre pas
fasse crisser les lattes de bois, qui émettent un son semblable au pépiement
d'un oiseau. Ce plancher est construit pour détecter tout intrus ou assassin
possible.
Les Jardins
Le bassin du jardin du palais Ni no Maru
Le château
est parsemé de plusieurs jardins, vergers de cerisiers du Japon
et de ginkgos.
Le jardin du Ni no Maru a été dessiné
par l'architecte et maître de thé Kobori
Enshū. Il est situé entre les deux fortifications, à côté du palais du
même nom. Le jardin possède entre autres un grand bassin avec trois îles et de
nombreuses pierres placées avec précision, ainsi que des pins miniatures.
Le jardin Seiryū-en est la partie la plus récente
de l'ensemble du château de Nijō,
construit en 1965 dans
la partie nord du complexe architectural. Il a été imaginé pour faciliter la
réception des hôtes de marques de la ville de Kyoto, et l'organisation d'événements culturels. On y trouve deux
maisons de thé et un arrangement de plus de 1 000 pierres
5 Romans ont été écrits
sur le plancher Rossignol
Le Clan des Otori est une série de romans
écrits par Lian Hearn se déroulant dans un Japon
féodal imaginaire. Les cinq romans (Le Silence du rossignol, 2002 ; Les
Neiges de l'exil, 2003 ;
La Clarté de la lune, 2004 ; Le Vol du héron, 2007 ; et Le
Fil du destin, 2007)
Benkei
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