HISTOIRE DES
BONZAÏS
Les Chinois furent les premiers à cultiver des
arbres dans des pots dans un but esthétique,
à l'ère de la dynastie des Han (-206 à 220).
À cette époque on ne
parlait pas encore de bonsaï, mais de « penjing »
.
La
codification des bonsaïs la plus connue en Occident est celle du Japon.
Un événement marqua
la fin du siècle du XIe siècle, celui de l'entrée du bouddhisme
zen au Japon .
Ils étaient signe de grandeur pour les seigneurs de l'époque. Objets de
luxe, ils évoquaient bien un nouvel état d'être dont le raffinement était
poussé à l'extrême.
Sous la dynastie Yuan, des ministres et des
marchands japonais ramenèrent des arbres dans leur pays. Cependant cet art ne
fut réellement intégré à la culture japonaise que lorsqu'un fonctionnaire
chinois, Chu Shun-sui, fuyant
la domination mandchoue
en 1644,
emporta sa collection avec lui. Il initia ainsi quelques Japonais à la culture
des futurs arbres en pot appelés bonsaïs.
Au XVIIe siècle
l'art du bonsaï gagna une popularité
encore plus étendue, qui se confirma au XVIIIe siècle.
Le choix
des arbres se portait sur un grand nombre de conifères et d'arbrisseaux.
Les bonsaïs
étaient installés dans des grands vases en céramique, finement travaillés, aux
couleurs vives et brillantes, ce qui donnait une véritable allure à ces
arbustes de l'époque.
Pendant
longtemps les bonsaïs furent réservés
aux classes dominantes, féodales et religieuses, appréciant surtout les bonsaïs colorés.
Aujourd'hui,
ce n'est plus le cas et bon nombre de Japonais s'adonnent à la culture des bonsaïs, renouant ainsi avec les
traditions ancestrales.
De nos jours, les majestueux bonsaïs centenaires ne sont plus exportés et restent gardés au
Japon. Ils font partie du patrimoine national, légués de père en fils.
La culture des
bonsaïs n'a été reconnue comme art au
Japon qu'en 1934.
En Europe, les bonsaïs ont été introduits pour la
première fois, lors de la troisième exposition universelle de Paris, en 1878 .
Benkei
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