mardi 25 mars 2014

STAGE IAIDO NARBONNE



Un stage de Iaido a eu lieu à Narbonne sous la conduite de Jean Jacques SAUVAGE.
Une trentaine de pratiquant était présent, les Catalans au nombre de 6 nous ont fait l'honneur d’être présent pour ce stage et le club de Damiatte avec 8 Iaidoka.


L’entraînement a commencé par un échauffement avec le sabre en se concentrant sur la coupe et le déplacement du corps.
Après une heure nous avons abordé les katas au sol avec en premier : « Maé ».
Jean Jacques a insisté sur le « Nuki Tsuké » ( sortie de sabre et la coupe ) et le « Saya Biki ».
Nous avons abordé Uke Nagachi avec la position du sabre au moment de l'attaque de adversaire et sur la position des pieds dans la contre attaque.
S'en est suivi du kata « Kesa Giri » et la sortie du sabre pour la coupe de bas en haut.
Jean Jacques a insisté sur la deuxième coupe et de la position du corps dans le kata.


 Une petite pose d'un quart d'heure nous a permis de nous restaurer et de grignoter quelques petits gâteaux que Micheline nous avait gentiment préparés.


La reprise s'effectua avec « Moroté Tsuki » et l'enchaînement de la première coupe et la hauteur du sabre pour aborder le « Tsuki ».


 

 Le " Chiburi" de Soïté Tsuki



 12 h 30 le cours s’arrête pour la pose du midi, certains pratiquants ont mangé sur place et d'autre dans les restaurants proches du dojo.


L’après midi fut sur le même thème.

18 h fin du cours, nous partons vers notre gîte pour une soirée bien remplie : distractions

et au repas une ''Raclette'' accompagné de discutions sur les événement mondiaux et une chansonnette orientale poussée par Jean ! Le tout arrosé d'une petite châtaigne Corse...


Dimanche matin reprise du stage avec un retour sur les katas vus le jour précédant.
Nous avons abordé « So Giri » avec une longue explication sur les différentes coupes bien caractéristiques de ce mouvement.


Le cours se termine à 12 h 15 avec un petit apéro de fin de stage et nous saluons Jean Jacques et Micheline en nous donnons RDV pour le stage du mois de mai avec un passage de grade où David présentera son 3 éme Dan.


Nous remercions Jean Jacques et Micheline pour leurs accueils ainsi que tous les participants présents à ce stage.

Benkei

samedi 12 octobre 2013

Les noms de famille au japon



Les noms de famille au japon

Au Japon tout comme en Corée et en Chine le nom de famille précède le prénom. Ainsi quelqu'un qui porterai le nom de famille "Tanaka" et le prénom "Nori" serai appelé "Tanaka Nori".

Les noms

La plupart des noms de famille japonais consistent en 2 kanji. Les kanji sont des idéogrammes chinois. Ils ont souvent plusieurs sens et pour connaître la signification exacte de ces Kanji, il est nécessaire de se les faire écrire. Souvent les noms de famille japonais puisent leur racine dans l'histoire de la famille ou des lieux géographiques. Il n'est pas rare de voir des noms de famille composés des mots : montagne (yama), arbre (ki), rizière (ta), île (shima), village (mura), pont (hashi), entre (naka), en-dessous (shita) etc. Les noms de famille les plus rencontrés sont: Sato, Suzuki, Takahashi, Tanaka et Watanabe.

Les prénoms

La plupart des prénoms japonais consistent aussi en 2 kanji. Ils sont choisisi en fonction de leur signification et caractéristiques (beauté, intelligence, lumière, amour...) Il est aussi possible de trouver certains noms d'oiseaux, de fleurs ou de saison. Le sexe de votre interlocuteur peut souvent être deviné en fonction de la dernière syllabe terminant son prénom. Les syllabes -ro, -shi, -ya, ou -o indiquent vraisemblablement que votre interlocuteur est un homme tandis que les syllabes -ko, -mi, -e et -yo indiquent vraisemblablement que votre interlocuteur est une femme.
Les prénoms des étrangers ne s'écrivent pas avec des Kanji mais s'écrivent en Katakana.
Quelques exemples de noms de fleurs utilisés comme prénoms: "sakura": fleur de cerisier, "Sayuri": petite fleur de lys, "Yuri": fleur de lys, "Momo": fleur de pêche, "Ayame": qui signifie iris, "Kiku": œillet et enfin "Ume": fleur de prunier. Les deux derniers prénoms cités ("Kiku" et "Ume") ne sont plus vraiment usités de nos jours.

Il est difficile de donner le sens précis d'un nom ou d'un prénom sans le voir écrit. En effet les Kanji qui composent le nom ou le prénom peuvent avoir, pour une même prononciation, de multiple signification.

Les japonais ne s'apostrophent en générale pas par leur prénom (sauf les enfants et les amis proches). Il est souvent fait usage d'un titre particulier qui dépend de votre position sociale, sexe et âge.

Les titres rencontrés

-   san: (par exemple Tanaka-san)
Ce titre est particulièrement pratique car il peut être, par sa neutralité et suffisante politesse, utilisé tout le temps. Sauf dans les réunions les plus formelles.

-   sama: (par exemple Tanaka-sama)
Ce titre à éviter avec vos amis convient aux situations les plus formelles et aux échanges écrits.

-    kun: (par exemple Nori-kun)
Terme affectueux à utiliser  uniquement qu'avec des personnes du sexe masculin plus jeune que vous.

-   chan: (par exemple Megumi-chan)
Titre affectueux à utiliser  uniquement qu'avec des personnes ou amis très proches ou avec des enfants.

-   sensei: (par exemple Sato-sensei)
Ce titre est utilisé pour les docteurs, professeurs ou toutes autres personnes d'une connaissance supérieur dont vous recevez une information ou un service.




 Benkei




mercredi 7 août 2013

Le Bonzaï







HISTOIRE DES BONZAÏS

Les Chinois furent les premiers à cultiver des arbres dans des pots dans un but esthétique, à l'ère de la dynastie des Han (-206 à 220).

À cette époque on ne parlait pas encore de bonsaï, mais de «  penjing » .
La codification des bonsaïs la plus connue en Occident est celle du Japon
Un événement marqua la fin du siècle du XIe siècle, celui de l'entrée du bouddhisme zen au Japon .
Durant la période de Kamakura (1192 à 1333), les bonsaïs étaient assimilés à des objets d'art. 
Ils étaient signe de grandeur pour les seigneurs de l'époque. Objets de luxe, ils évoquaient bien un nouvel état d'être dont le raffinement était poussé à l'extrême.

Sous la dynastie Yuan, des ministres et des marchands japonais ramenèrent des arbres dans leur pays. Cependant cet art ne fut réellement intégré à la culture japonaise que lorsqu'un fonctionnaire chinois, Chu Shun-sui, fuyant la domination mandchoue en 1644, emporta sa collection avec lui. Il initia ainsi quelques Japonais à la culture des futurs arbres en pot appelés bonsaïs.
Au XVIIe siècle l'art du bonsaï gagna une popularité encore plus étendue, qui se confirma au XVIIIe siècle. 
Le choix des arbres se portait sur un grand nombre de conifères et d'arbrisseaux.
Les bonsaïs étaient installés dans des grands vases en céramique, finement travaillés, aux couleurs vives et brillantes, ce qui donnait une véritable allure à ces arbustes de l'époque.
Pendant longtemps les bonsaïs furent réservés aux classes dominantes, féodales et religieuses, appréciant surtout les bonsaïs colorés.
Aujourd'hui, ce n'est plus le cas et bon nombre de Japonais s'adonnent à la culture des bonsaïs, renouant ainsi avec les traditions ancestrales.
De nos jours, les majestueux bonsaïs centenaires ne sont plus exportés et restent gardés au Japon. Ils font partie du patrimoine national, légués de père en fils.
La culture des bonsaïs n'a été reconnue comme art au Japon qu'en 1934.
En Europe, les bonsaïs ont été introduits pour la première fois, lors de la troisième exposition universelle de Paris, en 1878 .




Benkei