mercredi 30 novembre 2011

La FORGE d'un KATANA

LA FABRICATION D'UN SABRE JAPONAIS






La fabrication d’un katana est régie par un rythme très particulier cela commence avec le minerai de fer et carbone qui est fondu dans un fourneau.
Le minerai ainsi obtenu sera placé dans un four qui produira l’acier servant à la conception du sabre.
Le maître forgeron et deux apprentis martèlent l’acier afin de le fragmenter en petits morceaux qui seront ensuite placés dans un four à 1200° . Un bloc d’acier rectangulaire sera ainsi formé pour la fabrication du sabre.
Ce bloc sera martelé, coupé, plié à plusieurs reprises formant ainsi plus de 1000 couches. Le bloc obtenu sera plié en forme de ‘’U’’ afin d’y insérer un acier plus doux qui donnera de la souplesse à la lame. Cebloc sera porté à une température de 1000° et ensuite martelé pour lui donner sa forme définitive.
Pour le trempage, le sabre sera recouvert sur sa partie supérieur d’agile. La lame sera portée à une température d’environ 800° et plongée dans un bac constitué d’un liquide dont le Maître à le plus grand secret. La difficulté est dans le temps de trempage, trop rendrait la lame cassante, peu la rendrait tendre.

Il faut savoir que le trempage de la lame se fait en une seule fois. Certaines lames nécessitaient des mois de fabrication. Le Maître forgeron choisissait certaines saisons et certains cycles lunaires pour la fabrication du katana. Le Katana sera confié ensuite à un maître polisseur afin de faire apparaître la ligne de trempe, de creuser une gorge et affûter le tranchant. Le sabre sera signé sur la partie non tranchante ( la soie ).

SOIE

La lame terminée sera envoyée chez un autre maître afin de terminer son montage par l’assemblage de la garde ( tsuba ), de la poignée ( tsuka ) et du fourreau ( saya ) qui la protégera.


TSUBA


TSUKA




SAYA


Légende :


« Un maitre forgeron fit un teste de coupe d’un katana , il plongea la lame dans un torrent tranchant face au courant, une feuille d’arbre flottant sur l’eau vint droit sur le tranchant et la contournât. Le maître ne fut pas satisfait du résultat, il repris le sabre et le repolit. Il refit le test, une feuille arrivât face au tranchant et fut cette fois-ci coupée en deux. Le maître fut très content du résultat ce qui prouva la grande qualité de son polissage. »

«Couper mais ne pas Dévier »

BENKEI

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